Fin de la fraternité.

Le vieil homme en toge semblait fort fatigué, néanmoins il saisit le micro, tout tremblant, et articula ces quelques mots :

"Chers amis, chers frères.
J'ai tenté, durant plusieurs mois déjà, de faire triompher l'honneur et le bien, et de mettre fin au joug des affrontements, qui placent chacun d'entre nous dans la plus noire des terreurs: celle de n'être plus ce que l'on était la veille.

Notre someil a tous était perturbé par ces affrontements cruels, et bien souvent, fourbes, tant ils sont appuyés par ces coups fourrés mesquins.

En réalité, j'ai compris.
Le problème ne venait pas des affrontements. Au contraire, ceux -ci permettent de rééquilibrer la balance politique d'Estelgard, et en réduisant leur nombre, notre présidente actuelle, aourell, nous condamne à subir sa tyrannie pour les siècles à venir.

Plutôt que de mourir dans l'erreur, j'ai choisie de vivre dans l'horreur. L'horreur de la destruction des normes et des lois.

Je rejoins le Destroy National, et soutiens la philosophie du Destroyisme. Car ce n'est que comme cela que je pourrais, que vous pourrez, que NOUS pourrons rétablir un gouvernement stable à l'écoute des autres."

L'homme repartit, sans un mot, laissant l'assemblée qui siègait là dans la stupeur d'une annonce fort surprenante...

L'assemblée était en effet subjuguée. Sauf le coté du Destroy National.
Luis Salvatore et ses pourris avaient le sourire jusqu'aux oreilles.
Le puissant allié L'Homme Saint ne pouvait que crébiliser le nouveau parti de l'opposition.
Notons l'attitude I-R-R-E-S-P-E-C-T-U-E-U-S-E du misérable parti G&A - et je dis ça en tant qu'observateur neutre - qui c'est mis à huer ce pauvre vieil homme.

Luis Salvatore se leva de sa chaise de bébé et s'écria d'une voix non muée :

Messieurs, voilà la réponse de notre parti à vos pseudo amendements ou programmes présidentiels : L'intégration DU MODELE SAIN de notre monde Estelgardien à notre parti, j'ai nommé L'Homme Sain.
Quel programme puis-je avoir de mieux que la confiance du saint-homme?"

Et il se retira, en tirant la langue -d'une façon, il est vrai, vilaine - à Aourell, située en face de lui.

Emile Lafougere catastrophé par cette revelation tenta de trouver des fideles de la justice, de l'ordre et de la loi

mais allait il en decouvrir ?

L'homme saint se surprit à sourire. Un jeune politicien plei nde fougue et d'espoir se tenait non loin de lui, et cela lui rappelait sa jeunesse. Lorsqu'il avait cru pouvoir construire un monde juste, un monde où chacun s'entraiderait... Mais hélas !

Personne ne veut d'un tel monde car il semble que chacun ne pense qu'au pouvoir qu'il pourrait avoir. En somme, aucune union n'existe en ce monde, si ce n'est celle des partis (et encore...)


En bref, peut etre ce jeune homme allait il lui aussi comprendre son erreur et rejoindre le Destroy National...